Le dispositif a vraiment bien pris dans l’équipe. On a pu voir que les pratiques étaient variées : des cyclotaffeurs du quotidien bien sûr mais aussi des randonneurs à vélo, une triathlète cycliste, et pas mal de déplacements professionnels où le vélo est utilisé. Par exemple sur les territoires qu’on accompagne, on a vu que plusieurs consultants utilisaient le vélo pour faire de l’immersion. – Bertil DE FOS, directeur d’Auxilia.
Dans un contexte où 6 actifs sur 10 prennent la voiture pour des trajets domicile-travail de moins de 5km, et alors que l’empreinte carbone des Français devrait être divisée par 6 pour être compatible avec les accords de Paris, il était important de montrer que le vélo pouvait constituer une alternative crédible pour les déplacements du quotidien, notamment facilitée dans les contextes urbains !
Ce défi a été également l’occasion pour Auxilia d’initier un certain nombre de démarches en faveur du vélo et de recueillir les témoignages de nos collègues : nous avons officialisé notre lancement dans l’ambitieux programme Objectif Employeur Pro-Vélo (OEPV) soutenu par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).
Auxilia développe une véritable culture pro-vélo et fournit à ses employé.e.s les conditions nécessaires au vélo pour les déplacements domicile-travail et professionnels. Dans le cadre du programme, nous souhaitons aller encore plus loin : des services et des équipements vélo sont ainsi en cours de déploiement !
Cette démarche fédératrice a été l’occasion pour Auxilia de sensibiliser en interne aux questions de sécurité à vélo. Pour ce faire, Wimoov nous a fait l’honneur d’animer un stand de sensibilisation à la sécurité à vélo, animation durant laquelle des équipements de sécurité ont été fournis aux salarié.e.s (lumières, catadioptres, straps réfléchissants, pinces pantalon, sonnettes) en passant par un prestataire local à proximité de nos locaux parisiens (Les Petits Vélos de Maurice).
Je me suis rendue compte que je roulais avec un casque abimé, qui ne me protégeait plus efficacement, et j’ai profité du weekend pour m’en acheter un nouveau. – Lucie
Depuis 3 ans, je fais du vélo quotidiennement à Paris et j’ai déjà quelques petits voyages à vélo au compteur. Pourtant, je viens seulement d’apprendre quels équipements étaient obligatoires sur un vélo grâce au stand sécurité à vélo organisé un midi au bureau ! Grâce à la distribution d’un kit sécurité, j’ai pu compléter les éléments qui me manquaient et je roule maintenant en toute sécurité ! – Claire
Pour cette session 2022 de Mai à Vélo, et afin de faire le bilan de ce challenge, nous souhaitons également partager avec vous quelques témoignages de notre équipe au sujet du vélo. Nous nous sommes demandées si le Challenge Mai à vélo avait initié des nouvelles pratiques ou des changements particuliers dans les modes de déplacement du quotidien de nos collègues.
Le challenge a été mon déclencheur pour faire du vélo à Paris, j’étais habituée à en faire à Nantes et à Toulouse mais je n’osais pas trop m’y mettre dans la capitale. Beaucoup de personnes m’avaient dit qu’à Paris c’était plus tendu. C’est Mai à Vélo qui m’a incité à me lancer, je trouvais l’idée sympa de faire ce challenge tous ensemble. – Pauline
Et après le challenge Mai à Vélo ?
Je vais continuer mais je vais d’abord investir dans un casque parce qu’il y a quand même des passages dangereux dans cette ville (discontinuité des pistes et/ou croisements sans piste ou encore la place de la République). Je vais y aller progressivement : repérer un peu les directions durant le weekend, quand il y a moins de trafic pour ensuite me servir du vélo en substitution du métro le plus possible. Dans une ville aussi grande et qui grouille de monde c’est pas si simple, surtout en tant que cycliste vacancière ou du week-end et non pas régulière ! – Pauline
J’utilisais déjà le vélo comme principal moyen de transport depuis bien longtemps. L’application Géovélo m’a permis de me rendre compte des kilomètres parcourus, et de voir que des collègues parcourent beaucoup plus de kilomètres que moi, bravo à eux ! Comme quoi, le vélo peut vraiment être une solution pour des distances et des fréquences bien plus longues. – Nicolas
Vélotaffeuse aguerrie, je me rendais malgré tout à la gare en métro lors de mes déplacements professionnels en dehors de Paris. Le défi Mai à vélo m’a motivée à faire 5 kilomètres de plus pour troquer mon ticket de métro contre mon vélo ! A Cholet, j’ai convaincu mon collègue de louer des vélos à assistance électrique pour rejoindre une commune rurale située à plus de 10 km en utilisant des itinéraires alternatifs à la départementale. Les élu.e.s étaient séduits, surtout pour parler de mobilité dans le rural ! Pari réussi et que je vais renouveler ! – Solène
Le challenge de mai à vélo a rendu mes entraînements de triathlon bien plus stimulants et m’a encouragée à organiser avec mes amies un voyage à vélo durant le weekend de l’ascension : l’occasion de parcourir la formidable véloroute de la Loire à Vélo. Lors d’un déplacement professionnel, j’ai découvert comment embarquer mon vélo dans le TGV puis j’ai rallié la gare à une commune rurale pour animer un atelier, une expérience formidable ! – Jade
Avec le lancement de ce challenge j’ai décidé d’utiliser systématiquement mon vélo, même par temps de pluie et lorsque je dois me rendre à la gare pour nos déplacements. L’achat d’équipements imperméables et l’initiative de la Ville de Nantes d’installer un garage à vélo sécurisé en gare me permettent désormais de me déplacer uniquement à 2 roues, en plus d’un gain de souplesse et de temps évident, et surtout d’une vraie maitrise de mes temps de trajet. – Simon
Mai à vélo favorise une formidable émulation collective qui permet de dépasser certains a priori, comme le fait de pédaler sous la pluie, confortablement, et en toute sécurité, pour peu que l’on dispose des bons équipements : pantalon de pluie, poncho, couvre-chaussures, et un bon éclairage. On découvre ainsi que le cycliste ne fond pas sous la pluie, et que c’est même plutôt agréable. – Frédéric
Mai a vélo a été particulièrement stimulant pour moi. Au-delà de mes trajets quotidiens habituels vers le travail ou pour déposer mon petit garçon chez son assistante maternelle, j’ai élargi le champ de mes déplacements à vélo pour la première fois pour me rendre aux gares parisiennes dans le cadre de mes déplacements professionnels. A cette occasion, j’ai découvert d’une part que les trajets étaient bien plus courts que ce que je pensais (et très agréables !), et aussi… qu’il y a encore des progrès à faire pour faciliter le « parcours utilisateur » d’un cycliste qui souhaite stationner son vélo en sécurité dans une vélostation ! – Marc
Mai à vélo fut une expérience galvanisante, que je ne peux que recommander. Poussé par la soif de victoire et aveuglé par la perspective de podium, j’enfourchais mon vélo en libre service chaque matin et chaque soir. Prompt et véloce, volontaire malgré la chaleur, le défi a réduit ma pratique du télétravail à néant le temps d’un mois. Ce fut la seule et unique conséquence de cette compétition acharnée sur mes pratiques domicile-travail (ça et la sérénité éphémère qu’il générait lorsque je ne trouvais pas de place libre pour reposer le vélo dans le quartier de la Part-Dieu, satisfait que j’étais de stimuler mes statistiques personnelles grâce à ce coup du sort). – Quentin
Ces dernières années, Auxilia a été amené à accompagner territoires et employeurs sur le développement du vélo dans différents contextes (plans de mobilité employeurs publics et privés, schémas cyclables, dimensionnement technique et économique de systèmes de location de vélos et VAE, groupes de travail multi-acteurs sur l’élaboration de stratégies territoriales vélo, etc.). Ces expériences ont consolidé notre conviction que les outils législatifs et réglementaires ne sont pas suffisants et qu’il est essentiel de déployer un “système vélo”. Notre conviction : le déploiement d’infrastructures cyclables et de stationnements, l’apaisement des circulations, la mise en place de services vélo ne sont pas moins stratégiques que des actions d’éducation, d’apprentissage, de formation et de sensibilisation, couplées à une communication engageante et positive. Les incitations et réglementations relevant de l’employeur sont également des outils essentiels à activer pour favoriser le changement de pratiques !
